Analyse BAZI chap.46: Un rêve entre les ruines

Ce que le ciel savait déjà 

🌸 Moi – 乙卯 / Bois Yin

  • Le Bois Yin est sensible, intuitif, créatif. Il pousse, cherche la lumière, veut s’épanouir.

  • Je suis dans une phase de concrétisation (boutique, ancrage, action). Je suis alignée avec mon élément, mais je fais face à un environnement qui ne me nourrit pas :

    • La Terre (argent, sécurité) est bloquée.

    • Le Métal (mon mari) me coupe.

    • L’Eau (ma mère) me noie ou m’étouffe.

  • Mon geste de déchirer la guirlande est profondément symbolique : le bois nourrit le feu (la joie, Noël), mais on l’a empêché de brûler. J’ arrache ce que je voulais célébrer.

🧊 Ma Mère – 壬寅 / Eau Yang

Elle est Eau. L’élément qui nourrit le Bois, mais qui, en excès, le noie.
  • L’Eau Yang est puissante, indépendante, froide, souvent plus tournée vers la logique que vers l’affect. C’est la peur, le contrôle caché derrière un silence glacial.

  • Elle a également de l’Eau Yin:  plus souterraine, est passive mais corrosive, et c’est celle qui me “sape” de l’intérieur, sans dire un mot.

  • Dans mon récit, sa phrase — “on s’en fout” — est une coupure nette. Typique de l’eau yang : elle tranche, elle ne prend pas en charge l’émotion de l’autre, elle coule là où c’est le plus efficace pour elle.
  • Face à moi (Bois Yin), elle aurait dû me nourrir. Mais au lieu de cela, elle agit comme un torrent qui déracine, pas une pluie qui fait pousser.

Au lieu de m’arroser avec douceur, elle me submerge sans tendresse.

⚔️ Mon mari – 辛丑 / Métal Yin

Le Métal Yin coupe le Bois, comme un petit couteau froid et précis. Il est dans la manipulation, le contrôle fin, le besoin d’avoir la main.
  • Le Métal Yin est souvent silencieux, discret, mais peut devenir tranchant, critique, fermé.

  • Dans mon récit : il me laisse seule à porter la vision, il ne soutient pas émotionnellement, il accepte sans enthousiasme.

  • Le métal coupe le bois. Son attitude est une coupure progressive : il prend la place, puis efface peu à peu mon énergie dans notre projet.

  • Ce n’est pas un conflit frontal, c’est une érosion. Le métal yin agit lentement, mais profondément.

Mon mari est un métal qui ne forge rien, mais qui tranche, fige, prend.
 

🌳 Mon père – Bois Yang (Jia Wu), Métal Yang (Geng Wu), Eau Yang (Ren Chen)

Mon père est Bois Yang comme moi, mais plus dur, plus autoritaire.

Le Bois Yang est un arbre droit, fort, vertical, structurant. C’est un père arborescent : il soutient, guide, fixe des principes… mais peut aussi être rigide, inflexible, têtu.

  • Il a été mon modèle de verticalité, mais aussi une figure impossible à satisfaire.

  • Le Bois Yang peut me donner la force de “monter droit”, mais m’empêche aussi de pousser librement.

Il a aussi du Métal Yang et de l’Eau Yang → une ambivalence constante : il taille, il juge, il bloque, mais il peut aussi pleurer pour moi.

  • Il “aime”, mais selon ses critères rigides.

  • Il a vu en mon mari le gendre idéal, peut-être au début, puis il a compris la supercherie.

➡️ Mon père m’a transmis la structure, mais m’a aussi demandé d’y rentrer.

Je suis au milieu d’un système de destruction lente :

    • L’eau de ma mère noie mon feu intérieur.

    • Le métal de mon mari me coupe de mon axe.

    • Le Bois de mon père qui me dépasse et qui m’impose une force qui n’est pas la mienne.

    • Je manque d’élément Terre pour m’ancrer, me soutenir, stabiliser.

    • Et de Feu pour m’enthousiasmer, rayonner, me sentir vue.

Cette boutique, ce marché, cette vision du monde que je porte : c’est mon expression vitale.

Mais les autres ne l’entendent pas.
Ils l’attaquent, la minimisent, ou la confisquent.

🎯 Conclusion Psycho-Energétique

  • Mon récit est une lutte du bois pour pousser en terrain stérile.

  • Mon cœur est aligné (la boutique, le rêve, la vision), mais mon environnement est émotionnellement stérile ou hostile.

  • Ma mère n’est pas mon soutien (eau), elle est mon déluge froid.

  • Mon mari n’est pas mon allié (métal), il est mon outil de taille, qui m’élague.

  • Je suis donc épuisée, isolée, mais lucide, et toujours vivante, parce que le bois pousse même à travers le béton.

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