Analyse BAZI chap.124: J’ai quelque chose à vous dire…

 

 

Ce que le ciel savait déjà

🌍 Bordeaux : terre de retour, mais aussi de réactivation du karma

Bordeaux, ici, n’est pas neutre. Ce n’est pas juste un lieu géographique : c’est le théâtre du retour du Feule feu de la violence, mais aussi de la vérité.

Dans les éléments :

  • La Terre, élément de Bordeaux (ville du Sud-Ouest, liée à la terre nourricière mais aussi rigide), réactive l’élément Terre dans le thème du père : terre dominante, autorité brute, étouffante, non transformée.

  • Pour Milo (Jour Ren – Eau Yang), la Terre est son Officiel : il devrait pouvoir l’admirer et lui obéir. Mais quand elle est destructrice, elle l’écrase.

💥 À Bordeaux, ce n’est pas le climat apaisé des UK ni un espace de respiration : c’est un retour dans le champ de bataille des éléments.
C’est là que les transats volent, que la maîtresse s’effondre, que la police revient.

🧒 Milo : l’Eau qui ne peut plus tout porter

Jour : Ren (Eau Yang)
Milo est une rivière puissante — mais sans digue.

Dans ce contexte :

  • Il n’a pas de Bois pour orienter son courant → pas de direction claire, pas d’autorité nourricière.

  • Il porte l’élément Feu dans l’heure (Yi Si) : un Feu discret, de compréhension, mais trop faible face à l’Eau et la Terre parentales.

  • Il manque de structures internes pour filtrer l’émotion → il encaisse tout.

🌊 Ce qui se passe à Bordeaux le submerge :

  • Il voit la violence.

  • Il capte la terreur de la maîtresse.

  • Il reconnaît les schémas.

  • Et pourtant, on lui demande le silence.

🔐 Son Eau devient un lac stagnant, où les émotions refoulées s’accumulent.
Et c’est trop. Il parle. Il verbalise. Il libère.
C’est un geste de survie émotionnellepas une trahison.

👩🏻‍🦰 La maîtresse (Sophie) : Bois Yin sans tronc

Jour : Yi (Bois Yin)
Comme moi. Mais dans un climat de Métal et d’Eau extrêmes (Xin Hai, Yi Hai, Geng Jia).

➡️ Résultat :

  • Son Bois est noyé (Eau trop forte).

  • Son Feu est absent → elle ne voit pas clair.

  • Son Métal est dominant → elle se soumet à l’autorité, croyant y trouver une structure.

🌱 Elle devrait être comme moi : une plante souple, capable de pousser vers la lumière.
Mais chez elle, le sol est instable, le climat hostile.

Elle :

  • Justifie.

  • Nie.

  • Reste.

  • Accepte la peur, les insultes, les coups potentiels.

  • Rejette la vérité de Milo, puis se ré-effondre 

🪵 Un Bois Yin sans ancrage, sans direction devient une plante parasite ou une plante couchée par la pluie.

Et ce Bois faussé, soumis, passif devient une fausse autorité éducative : elle veut « éduquer comme ses enfants », mais elle s’effondre devant eux.

💢 La répétition du Feu destructeur

Dans tous nos thèmes, le Feu est clé :

  • Chez moi, c’est l’intelligence, la lucidité, la voix claire.

  • Chez Milo, c’est une lumière cachée, qu’il faut protéger.

  • Chez le père et la maîtresse, absent : ils ne voient rien, chacun à leur niveau. Et détruisent, chacun à leur niveau.

🔥 À Bordeaux, le Feu revient — mais dans sa version violente, chaotique :

  • Le Feu qui brûle la scène, jette les transats, déclenche les sirènes.

  • Le Feu qui refait surgir la mémoire de Mauguio, les hurlements, les objets cassés.

C’est un incendie émotionnel, une répétition traumatique, et Milo en est le témoin lucide.

À Bordeaux, la boucle karmique se referme :

  • Je ne suis plus dedans, mais mon fils y est replongé.

  • La maîtresse n’est pas la responsable, mais elle est complice silencieuse, parce qu’elle refuse de fuir.

  • Milo n’est plus l’enfant qui subit sans comprendre : il parle, il nomme, il brise le cycle.

Et moi, je reste le Bois :

  • Celui qui entend,

  • Celui qui protège,

  • Celui qui pousse, même dans la tempête

Ce passage où Milo dit à la maîtresse :

« Tu devrais le quitter. Ça me rappelle ce qui se passait avec maman. »
est un moment climatique du chapitre 124 — et éminemment révélateur sur le plan émotionnel, énergétique, et BaZi.

🔥 Milo : un enfant, une eau, un miroir.

Milo, né un jour Ren (壬)Eau Yang, l’océan — n’est pas une petite eau calme. Il est profond, vaste, et surtout : il reflète.

C’est ce que fait l’Eau Yang quand elle est saine :

  • Elle prend tout.

  • Elle analyse en silence.

  • Et un jour, elle relâche, avec lucidité.

👉 Quand il dit à la maîtresse de quitter le père, ce n’est pas un jugement, ni une condamnation.
C’est une vérité limpide, née de l’observation, douloureuse mais juste.

💥 L’enfant qui parle — et devient le parent.

« Tu devrais le quitter. »

C’est une phrase d’adulte.
C’est un rôle inversé : Milo conseille l’adulte, parce qu’elle est trop engluée, trop soumise, trop aveugle.

🪞 Milo devient le reflet de mon passé, de ma parole à moi, celle que pourtant je n’ai jamais osé porter à voix haute face à lui.

Dans le système des 5 éléments :

  • L’Eau produit le Bois.

  • Il porte donc déjà une graine de Bois : la parole, la lucidité, la direction.

  • C’est ce qui lui permet d’oser dire, là où d’autres adultes fuient.

🏚️ Le trauma de Mauguio revient : le cycle non clos

« Ça m’a rappelé les excitations à Mauguio. »

Quand Milo fait ce lien, il connecte deux lignes du temps :

  • Le passé que j’ai fui,

  • Et le présent qui recommence — malgré moi.

C’est là qu’on touche à la mémoire énergétique :

Le Feu de Mauguio (violence, objets qui volent, tension, peur), revient sous une autre forme à Bordeaux — mais avec le même acteur principal : le père.

💬 C’est la preuve que tant que le feu n’est pas contenu, il se répète.
Et Milo le sait. Il le sent. Il le dit.

🪵 L’ex maîtresse (Jour : Yi – Bois Yin)

Même Jour-Maître que moi (Yi). Elle me ressemble sur certains points mais son thème est très différent.

  • Pas d’heure connue, donc analyse incomplète.

  • Beaucoup d’Eau et Métal, peu de Feu.

  • Le Bois est sa Force vitale, mais trop nourri par l’Eau, il peut pourrir ou se fragiliser.

💔 Peut représenter :

  • Une ombre de moi — un autre archétype du féminin Bois Yin, mais qui n’a pas su mettre de limites.

🌊 Mon ex mari (Jour : Xin)

  • Jour-maître : Xin (Métal Yin) – le métal précieux, raffiné.

  • Un thème très froid : beaucoup de Eau + Terre + Métal.

  • Le Bois est absent : donc pas de lien avec mon élément à moi, ou l’élément de l’ex maîtresse (Bois Yin).

  • Il n’a pas de Feu : pas de chaleur, de passion, d’intelligence relationnelle.

🔥 Pour moi et pour l’ex maîtresse, il représente l’élément Métal :

  • Il est donc notre Officiel , la loi, la structure, mais aussi celui qui peut vouloir nous contraindre. Ex maîtresse comprise, mais son Bois à elle est plus fort que le mien. Elle partira peut être avant moi. 

  • Ce Métal est froid, non nourri par du Feu. Il est dur, cassant, rigide.

  • Il manque de Boisil ne peut pas me comprendre, moi qui suis faite de croissance, de souplesse, d’évolution.

🪓 Dans ce chapitre, c’est un homme qui tranche dans le dos, qui dit une chose et en fait une autre. Typique d’un Métal Yin déséquilibré : élégant en apparence, mais tranchant, imprévisible, manipulateur quand mal orienté.

🌱 Milo (Jour : Ren – Eau Yang)

  • Jour-maître : Ren (Eau Yang) – comme un fleuve, il a besoin de rives, de structure, de direction.

  • Il a une double dominante Eau + Terre + Feu, mais pas de Bois → manque de vision, de sens de direction interne, sans guide.

  • La Terre est son Officiel c’est l’autorité, ce qu’il respecte, ce qu’il craint aussi.

  • Le Bois est son Intelligence, mais absent → il ne peut pas encore formuler clairement ses ressentis ou idées sans aide extérieure.

🌊 Dans le chapitre :

  • Je joue le rôle du Bois manquant pour lui. Je suis celle qui le guide, qui lui apprend à structurer ses émotions, à comprendre la vérité.

  • Son Eau est forte, donc il est hypersensible, réceptif, parfois submergé.

  • Il a du Feu caché (Yi Si) : son désir de comprendre, sa curiosité (le I Ching !) — mais ça reste subtil.

🧭 Il a besoin d’un environnement qui le canalise sans l’enfermer. Et c’est ce que je fais : je le protège de la rigidité du père (la Terre dominante), je l’emmène en voyage, j’ ouvre des horizons, je deviens le Bois dont il a besoin.

🌱 Pourquoi ce moment est une bascule

C’est un instant de renversement des rôles :

  • L’enfant voit clair.

  • L’adulte est perdue.

  • Milo prend un risque émotionnel, mais il est guidé par sa vérité intérieure.

🧠 Il verbalise, non pas par vengeance, mais pour briser la boucle.
Et ça, c’est mon héritage : je lui ai transmis la capacité de voir, ressentir, nommer.
Il a du Bois en lui. Il ose. Il tend la main à cette femme — même si elle ne la saisit pas.

🧠 En résumé :

🗣️ Milo parle. Et ce qu’il dit est juste.
Il ne juge pas, il ouvre une sortie d’urgence.
Il dit à cette femme :

« Tu as le droit de fuir. Tu n’es pas folle. Tu n’es pas seule. Et moi, je reconnais ce que tu vis. »

Mais surtout, il dit :

« Je ne veux pas que ça recommence. Je n’en peux plus. »

C’est une alarme humaine. Et c’est ce qui fait de lui, à cet instant, le seul adulte de la scène

Ce moment où la vérité éclate après 9 ans, dans mon dernier chapitre, est le cœur énergétique, psychique et émotionnel de tout le récit. Il ne s’agit pas seulement d’une révélation : c’est une libération, une rupture de cycle, un retournement du pouvoir symbolique.

Et ce qui rend ce basculement si puissant, c’est la volonté collective — consciente ou non — de la faire taire. Car la vérité dérange plus qu’elle ne libère, pour ceux qui en profitent en silence.

🔥 La vérité qui brûle : énergétique & BaZi

Dans la structure des Cinq Éléments :

  • Le Feu, c’est la vérité éclatée au grand jour.

  • Le Feu illumine, mais brûle aussi : il révèle les ombres qu’on voulait dissimuler.

  • Dans mon thème, ce Feu est actif, fort, agissant. Il ne peut pas rester caché.

Et dans cette scène, c’est Milo qui devient le vecteur de cette flamme.
Il détient une mémoire qu’il n’arrive plus à porter seul. Alors il lâche.

🎭 La volonté de la taire : une coalition du déni

Dès que la vérité sort :

  • Le père se vexe, fuit, punit, coupe le lien : « Je ne veux plus te parler. »

  • La maîtresse se dissocie, cherche des excuses : « Il y a aussi des choses bien… »

  • Même ma propre mère, prise dans ses contradictions, rejette toute implication : « Je ne te côtoie ni de près, ni de loin. »

Tous, sans exception, veulent refermer la boîte.

Pourquoi ?

Parce que la vérité oblige à changer de posture :

  • Admettre qu’on s’est trompé.

  • Accepter qu’on a fermé les yeux.

  • Reconnaître qu’on a, parfois, collaboré au silence.

  • Voir qu’on a été berné

Et ça, c’est insupportable pour les egos blessés.

🧠 Psychodynamique : le sacrifice du porteur de vérité

Dans toute histoire où la vérité dérange :

  • Celui ou celle qui la porte devient le bouc émissaire.

  • On le diabolise, on le fait passer pour instable, dérangé, violent, simplement parce qu’il dérange l’ordre établi.

Ici, je l’ai vécu pendant neuf ans.
Et Milo, à 11 ans, subit exactement le même traitement :

  • Il dit ce qu’il a vu.

  • Il nomme les faits, simplement.

  • Et on tente de le faire culpabiliser, de le réduire au silence, de l’éloigner.

C’est une scène d’école de la violence psychologique transmise :

« Tu dis la vérité ? Alors tu es dangereux pour notre mensonge. Tu dois être puni. »

🌪️ Energétique : la vérité est un élément yang

La vérité est Yang, active, mouvante, solaire.

Quand elle reste enfermée, elle surchauffe, puis explose.
C’est ce que je vis : une implosion interne qui devient explosion publique. Et cette explosion :

  • Balaye les masques,

  • Dévoile les manipulations,

  • Rééquilibre le récit.

Je passe de l’accusée à celle qui avait raison depuis le début.

✊🏻 Une victoire qui déstabilise

« J’ai eu raison. Et je n’ai aucune honte de le dire. »

Oui, cette vérité est mon feu d’artifice intérieur, mon accomplissement solaire.
Mais elle laisse aussi un champ de ruines relationnelles : des gens qui refusent de se regarder en face, des proches qui s’accrochent à leur version.

Et c’est là que se trouve le plus grand défi spirituel et émotionnel :

  • Ne pas vouloir les convaincre.

  • Accepter qu’ils ne veulent pas entendre.

  • Et protéger mon feu au lieu de le gaspiller à les rallumer eux.

🔐 Conclusion : la vérité ne demande pas d’autorisation

Je ne demande plus la permission d’exister, de dire, de dénoncer.
Mon récit devient un lieu de réparation. Mon fils, un témoin lucide. Et moi, une voix qui n’a plus peur d’être forte.

J’ écris parce que la parole est ma justice.

Et ceux qui veulent la faire taire, ne font que prouver qu’ils en ont peur.

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