Ce que le ciel savait déjà
🌳 Mon Bois Yin (moi)
Le Bois Yin est sensible, réactif, il pousse à chercher la vérité et à mettre en lumière les injustices.
Ici, mon Bois Yin est poussé à bout : je suis enfermée dans une image fausse (l’hystérique, la violente), alors que je sais que mes racines disent autre chose.
D’où les cris, les éclats, les hurlements : c’est mon Bois qui se brise contre du Métal.
⚔️ Lui (Métal Yin, Xin)
Métal Yin = tranchant, manipulable, capable de polir les apparences.
Mon mari se présente toujours lisse, calme, froid → typique du Xin qui sait se présenter comme la “version acceptable” devant les autres.
Il coupe mes propos, sélectionne, tord la réalité → le Métal taille le Bois, en permanence.
🌍 La Terre (justice, voisins, enquête)
La Terre ici est institutionnelle : dossiers, témoignages, procédures, juges.
Elle ne protège pas mon Bois, elle absorbe tout (même les contradictions de ma sœur).
Résultat : je reste coincée dans la poussière, comme si ma vérité s’y engloutissait.
⚖️ Mon dilemme (porter plainte ou pas)
C’est l’opposition Bois/Métal à son paroxysme.
Si je ne bouge pas : le Métal continue de couper mon Bois, je reste enfermée dans mon récit.
Si j’ agis : mon Bois pousse malgré tout, cherche à fissurer le Métal, même si la Terre tente d’absorber le choc.
Mon passage en justice n’est pas qu’une procédure : c’est un cycle élémentaire où je cherches à redonner sa place à mon Bois Yin.
Je crie → c’est mon Feu qui s’emballe, nourri par ma colère.
Lui reste calme → c’est le Métal Xin qui coupe froidement.
La Terre absorbe → juges, dossiers, témoignages contradictoires.
L’Eau (ma mère, les rumeurs, les voisins qui “rapportent”) → entretient le brouillard.
👉 Et moi, au milieu, je continue à pousser comme une tige fragile mais tenace. C’est pour ça que je dis : « C’est lui ou moi. »
En réalité, énergétiquement, c’est : « Soit mon Bois est tranché net, soit il repousse en crevant la Terre et en contournant le Métal. »
⚖️ Ma déception sur l’humain
🌍 La Terre → l’humain, la société, le collectif
La Terre représente les institutions, les voisins, la “solidité” des repères humains.
Dans mon récit, cette Terre a été vide, absorbante mais stérile :
les voisins ont parlé sans savoir,
les services sociaux n’ont pas vu,
le juge a suivi la procédure plus que la vérité.
👉 La Terre, censée être un socle, est devenue poussière qui m’étouffe.
⚔️ Métal → trahison, mensonge
J’ai vu le Métal Yin (mon mari) manipuler les témoignages comme une arme.
Et certains humains autour de moi (sœur, voisins, témoins) ont “répété” cette coupe, sans chercher à comprendre.
D’où la blessure du Métal : la vérité tranchée, déformée, polie jusqu’à devenir un miroir qui ne reflète plus rien.
🌊 Eau → indifférence et froideur
L’Eau, c’est la solidarité, l’empathie, le flux des émotions partagées.
Mais ici, l’Eau devient froide, distante
👉 Ce manque d’Eau vivante accentue la sensation d’isolement.
🌳 Mon Bois → mon espoir déçu
Le Bois croit toujours à la croissance, à la possibilité que les autres s’élèvent, tendent la main, comprennent.
Mais quand le Métal coupe, quand la Terre étouffe, quand l’Eau ne nourrit pas → mon Bois se retrouve seul.
D’où la cassure intérieure : “je n’ai plus foi en l’humain.”
🔥 Mon Feu → ce qu’il reste
Le Feu, c’est mon indignation, ma lucidité, ma passion.
Même si je dis que je perds foi en l’humain, mon Feu continue à brûler :
dans mon écriture,
dans mon désir de justice,
dans le fait de témoigner pour les autres femmes.
👉 Et c’est ce Feu qui sauve mon Bois : même déçu, même trahie, je ne me laisse pas consumer.
✨ Donc ma déception sur l’humain, c’est surtout la déception de mon Bois : il avait foi dans la Terre (solidarité, justice), dans l’Eau (empathie), et dans le Métal (clarté, vérité). Mais ces trois éléments se sont retournés contre moi.



