
Ce que le ciel savait déjà
Mon Bois Yin (乙) : une liane grimpante, nourrie par l’expérience
Je suis Bois Yin – une tige flexible, fine, sensible, faite pour m’accrocher aux expériences, aux voyages, aux gens.
Je ne pousse pas seule. Je me relie. Je capte. Je gravis en spirale.
Et en 1998–1999, j’entre dans une période où l’Eau (壬, 癸) réapparaît enfin dans mon destin, notamment par le travail, les déplacements, l’étranger.
Le ciel m’a rendu l’Eau que mon thème natal ne me donne pas Et là, je pousse. Je m’élance. Je respire.
Chaque destination, chaque rencontre dans les escales active un des cinq éléments :
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🌊 Londres, Amsterdam, – L’Eau, la pensée, la fluidité mentale.
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🔥 Barcelone, Athènes, Lisbonne – Le Feu, la joie, la vitalité, l’identité.
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🌍 Venise, Florence, Biarritz – La Terre, la beauté, les fondations, le lien aux ancêtres.
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🌬️ Berlin, Prague, Paris – Le Métal, la structure, l’analyse, l’élégance.
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🌿 Marseille, Forêt Noire, Israël – Le Bois, le renouveau, l’ouverture, les convictions.
Mon esprit capte tout. J’absorbe comme une plante affamée de lumière.
Lui, mon compagnon : Métal Yin (辛) figé
Face à cette expansion, mon compagnon— né Métal Yin (辛) — est rigide, sur la défensive, anxieux dans l’action, peu dans l’initiative.
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Il voit mon Feu briller
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Et comme le Feu fond le Métal, il s’éteint, se referme, devient méfiant, critique.
Je partage mes émerveillements.
Il y voit une menace.
Mon monde grandit.
Le sien se referme.
Et ce silence que je m’impose pour ne pas « le vexer » ?
C’est mon Bois Yin qui se recroqueville pour ne pas être taillé par le Métal.
Le ciel savait déjà…
Que j’allais m’épanouir dès que mes racines auraient de l’eau (les voyages, l’inconnu, les langues, la diversité).
Il savait aussi que ce Bois Yin, libre et sensible, ne pourrait jamais s’épanouir dans une relation où l’autre veut me tailler, me contenir.
Et que même si j’allais d’abord me plier…
Je ne resterais jamais dans un pot trop petit.
J’ étais dans l’air.
Dans ta lumière.
Et ce métier, c’était bien plus qu’un travail.
C’était la première fois que je m’appartenais pleinement.