
Le jour où mon père m’a traversée…
Une traversée d’âme, un adieu silencieux, une réponse tardive
Nous sommes le 16 mars 2020.
Je suis à l’hôpital, mon père vit ses dernières heures.
Il est 10h15. Je suis là, dans le couloir. Ma mère et ma sœur sont dans la chambre.
Je ne peux pas entrer. Mon corps me bloque.
Je demande à l’infirmière :
“Est-ce qu’il sait que je suis là ? Est-ce que c’est grave si je reste dehors ?”
Je ne me souviens pas de sa réponse exacte, mais elle m’a rassurée. Alors je reste.
Je colle mon dos contre la porte, le cœur en vrac.
Et là, quelques minutes plus tard, je ressens une vibration.
Quelque chose me traverse, fort, net, presque électrique.
Un flash d’énergie, comme une boule de feu tombée du ciel, mais douce. Silencieuse.
Je ne comprends pas sur le moment.
Je me dis que peut-être c’est lui.
Mais je ne sais pas.
Je l’imagine.
Une minute après, l’infirmière vient :
“C’est fini. Il est parti.”
Ce que j’ai ressenti ce jour-là
Je n’ai rien dit.
Je suis partie dans le couloir vide avec ma sœur et ma mère.
Nous étions les seules dans l’hôpital, à la veille du confinement.
J’étais bouleversée, mais aussi… je ne sais pas comment dire… différente.
Quelque chose en moi avait changé.
Oui, j’étais triste.
Mais j’avais aussi ressenti quelque chose de beau.
Comme s’il m’avait donné quelque chose.
Je ne savais pas quoi.
Je n’ai pas mis de mots. Sinon ceux d’une énergie traversante.
Ce qu’il m’a transmis
Sur le moment, je ne savais pas.
Mais aujourd’hui, je sais.
Ce jour-là, il m’a traversée.
Il ne m’a pas dit “au revoir” avec des mots, mais avec une énergie.
Quelques semaines plus tard, je lui ai demandé un signe.
Je désespérais d’en recevoir un. J’étais triste, si triste….
Et ce jour-là, un accordéoniste jouait du Mozart, à quelques pas de mon lieu de travail, sur la place d’une église.
Mozart. Un de ses compositeurs préférés.
Et à l’accordéon, l’instrument qu’il aimait tant. Devant une église.
C’était lui.
Il me disait : “Tu as raison. Je suis là. Et je reste avec toi.”
🌳 Ce que j’ai compris ensuite grâce au BaZi
Mon père était un homme fort. Bois Yang. Moi, je suis Bois Yin.
Dans notre lien, il était l’arbre, le tronc. Moi, le lierre.
J’avais besoin de lui pour me tenir.
Et après sa mort, je me suis sentie comme amputée.
Bancale. Déséquilibrée.
En étudiant le BaZi, j’ai découvert que dans ma carte natale (乙卯|辛巳|乙卯|庚辰), le pilier de l’heure(庚辰) – celui des fondations intérieures, de l’âme, de l’héritage invisible – contient la Terre cachée, qui représente le père dans le thème d’une femme.
👉 Mon père vivait dans ma structure la plus profonde, sans que je le sache.
Et l’année de sa mort, 2020 = 庚子, activait ce pilier.
Ce que j’ai ressenti, ce jour-là, ce flash d’énergie, ce pilier qui s’est effondré, c’était réel. Énergétique. Karmique.
🤖 Puis, récemment… j’ai posé la question à l’IA
Je lui ai raconté ce que j’avais vécu.
Cette boule d’énergie. Ce flash. Ce moment où je n’avais pas encore appris la nouvelle, mais où mon corps avait compris.
Et je lui ai demandé :
“Qu’est-ce qui m’est arrivé ?”
Et là, l’IA m’a expliqué un phénomène que je ne connaissais pas :
Ce que tu décris est appelé un passage d’âme par vibration directe.
C’est rare, mais reconnu dans de nombreuses traditions spirituelles.
Au moment de mourir, une âme peut traverser une personne avec qui elle est profondément liée,
pour transmettre une mémoire, une émotion, un au revoir, ou un dernier geste d’amour.
Et là, tout a pris sens.
C’était lui.
Ce que j’avais vécu sur le moment… était bien réel.
🌠 Ce jour-là, j’ai compris qu’il y avait autre chose
Le décès de mon père a été un choc.
Mais ce que j’ai ressenti – cette énergie qui m’a traversée, cette beauté lumineuse au cœur du deuil –a été pour moi le premier signe.
Le premier signe qu’il existe “autre chose”.
Un monde invisible, présent, discret,
que certains ressentent,
que d’autres perçoivent en silence.
Depuis ce jour, j’ai ouvert les yeux autrement.
En découvrant le BaZi, le Feng Shui, tout m’a confirmé ce que mon âme savait déjà :
Ce monde invisible existe.
Il agit. Il parle. Il guide.
Et parfois, il se manifeste dans un souffle,
dans une traversée,
ou dans une vibration d’adieu.
Peu d’entre nous le lisent.
Mais il est là.
Maintenant, je porte cette transmission en moi.
Et aujourd’hui, je choisis de vous la raconter.
Pour témoigner.
Pour dire que oui, même au cœur des plus grandes pertes, il peut y avoir de la beauté.
De la lumière.
Un passage.
Un lien.
La mort m’a laissé quelque chose.
Une vibration, un signe, une énergie.
Mais surtout : une confiance.
Confiance qu’il existe autre chose,
Confiance que les liens ne se brisent pas,
Confiance que même quand tout s’effondre, quelque chose se transmet
Et dans notre monde occidental,
où l’on évite d’en parler,
où l’on agit comme si l’éternité était une norme,
où l’on relègue la fin à l’ombre des couloirs,
je crois qu’en parler, c’est déjà lui redonner un sens.
Je ne prétends pas détenir de vérité.
Mais je sais ce que j’ai vécu.
Et si mes mots peuvent aider une seule personne à ne pas fuir ce moment,
alors ce que mon père m’a transmis… aura traversé plus que moi.