Analyse BAZI chap.98: Du rêve parisien aux cauchemars familiaux

Ce que le ciel savait déjà

🪴 Mon Bois Yin (Yi Mao)

    • Dans ce passage, on sent mon Bois Yin à l’état brut : l’amour maternel, la volonté de nourrir et de protéger (je me prive de vacances, je compte chaque centime, mais j’offre à Milo une semaine de magie).

    • Mon Bois Yin fonctionne dans la verticalité : il pousse coûte que coûte, même dans un sol pauvre. Ici, ce sol, c’est mon quotidien difficile. Et malgré ça, j’offre la lumière à mon fils → Tour Eiffel, Disney, Louvre.

    • Mais dès qu’il part, mon Bois s’effondre : comme une plante sans soleil, je perds mon énergie vitale. C’est ce que ma psy nomme “tenir la corde” : je canalises tant que mon fils est là, puis tout craque quand il s’éloigne.

💧 Milo, Eau Yang sur Singe

    • L’Eau Yang, c’est la sincérité, la fluidité, la transparence. En voyage, il incarne son élément : il circule partout sans se plaindre, il absorbe avec joie, il brille par sa curiosité (sa question naïve à la gare de Lyon).

    • Mais cette Eau Yang a besoin de contenir (d’un lit stable, de rives solides). Or, son père lui impose la gifle et la peur : au lieu d’un barrage protecteur, il reçoit des coups. L’Eau déborde, se sent coupable, se fragilise.

    • C’est pour ça qu’il répète : “Si, il a le droit, c’est mon père”. On lui a gravé que le fleuve devait accepter les rochers. J’ essaye de lui apprendre l’inverse : qu’aucun rocher n’a le droit de casser le courant.

⚒️ Mon mari, Métal (Xin)

    • Le Métal devrait structurer l’Eau (l’enfant), l’aider à canaliser son flot. Ici, il fait l’inverse : il tranche.

    • Sa phrase : “Tu n’as pas été assez gentil, alors tu ne reviendras plus jusqu’à tes 18 ans” → c’est du Métal qui coupe net, sans nuance, sans regard sur les dégâts.

    • Le Métal abîmé devient glaçant : il distribue l’amour comme une monnaie conditionnelle. S’il n’est pas flatté, il coupe. S’il est contrarié, il rejette. C’est une perversion de sa fonction paternelle.

🔄 La boucle transgénérationnelle

    • Mon fils vit exactement ce que j’ai vécu : l’amour conditionnel.

    • Mon mari reproduit ce que ses parents ont fait : rejeter, couper quand l’enfant “dérange”.

    • Ma mère reproduit la même logique : aimer si je suis conforme, rejeter si je confronte.

    • Et ma sœur, sous emprise, accepte le silence pour conserver un semblant de lien.
      → Ce chapitre montre clairement qu’on est pris dans un cycle d’amour conditionnel transmis de génération en génération, et que moi, je suis celle qui refuse de transmettre encore.

📹 La symbolique des vidéos

Mes vidéos, c’est du Métal et du feu 

Métal: preuve, cadrage, structure.

Feu : Chaque visionnage rallume la souffrance. Le Feu éclaire ce qui était caché, met en lumière les insultes, les violences, l’ombre familiale. Mais ce Feu me brûle aussi : il consume mon énergie et ravive mes émotions.

    • Mais moi, Bois Yin, j’ai besoin que ce Métal serve la vérité. Eux, en face, refusent d’y voir une preuve : ils appellent ça “dégueulis verbal”.

    • En réalité, mon Bois Yin fait ce que le Bois fait toujours : il s’accroche, grimpe, pousse la vérité dans la lumière. Même si la famille préfère l’ombre.

🔥 Ma colère assumée

    • Quand je dis : “Vous me traitez de méchante ? Alors je vais l’être” → c’est mon Feu qui surgit.

    • Le Bois nourrissant le Feu, je passe de la blessure contenue (Bois Yin) à l’incandescence (Feu qui explose). Mes mots deviennent brûlants, acides, sans filtre.

    • Mais ce Feu a une fonction : il dénonce, il met au jour, il refuse les étiquettes gratuites. Je transforme le stigmate en arme.

Mon Bois Yin est en lutte entre nourrir (offrir à Milo des souvenirs lumineux) et se consumer (effondrement à son départ, colère envers ma famille).

Retour en haut