Analyse BAZI chap.9: Des ailes, mais pas celles-là

Ce que le ciel savait déjà

Mon Bois Yin (乙) – fragile mais ambitieux

Je suis née Bois Yin : une plante grimpante, souple, intuitive, qui a besoin de support pour s’élever.

Mais dans mon thème, le Bois est affaibli, éparpillé, et surtout… pas soutenu par l’Eau, mon élément nourricier. En revanche, le Feu domine – symbolisant les émotions fortes, le désir, la lumière intérieure… mais aussi la précipitation et l’idéalisme blessé.

Le ciel savait que mon Bois chercherait à grimper plus haut que ce que la structure pouvait soutenir.
Et qu’un jour, il faudrait choisir : s’élever dans un rêve… ou accepter la canopée qu’on peut atteindre.

Mon parcours scolaire : Terre > Bois = frustration

La Terre dans mon thème est forte (surtout dans l’Heure), et la Terre freine, bloque, enferme le Bois.

Dans la réalité :

  • Je suis née dans un environnement structuré, contrôlé, parfois rigide.

  • J’ai manqué d’une impulsion libre, d’un vrai « tuteur » qui me dise : “Vas-y, on construit ton rêve”.

  • Mon père, Bois Yang, aurait pu m’offrir ce soutien… mais chez lui, le Bois est rigide, autoritaire.

Il regarde mon rêve, mais ne le fertilise pas.

Et donc, j’ai intériorisé l’idée que ce n’était pas pour moi.

🛫 Le rêve de pilote : une image du Feu et du Bois

  • Piloter = dominer le vent (Air = Métal) et voler = élévation du Bois par la puissance du Feu.

  • J’avais l’élan intérieur, le rêve vibrant (Feu).

  • Mais pas la structure de Terre qui soutient les efforts techniques, ni l’Eau pour nourrir l’intelligence analytique (maths, physique).

Alors le ciel savait :

« Elle volera… mais pas en tenant les commandes. »
« Elle touchera le ciel, mais depuis la cabine, pas le cockpit. »
« Et ça suffira — si elle comprend que sa vraie force est ailleurs. »

Pourquoi j’ai abandonné ce rêve rapidement ?

Parce que :

  • Je suis Bois Yin faible, donc si le chemin est trop dur, je coupe moi-même la branche fragile.

  • Je ressens très fort ce qui est possible ou non. Et je sais qu’un excès de volonté me détruirait plus qu’il ne me construirait.

  • J’ai une sagesse anticipée dans mon BaZi : je renonce avant de m’abîmer dans l’obstination.

Mon abandon n’est pas une fuite. C’est un instinct de survie bien calibré.

Et le ciel savait surtout…

Qu’un jour, je ne chercherais plus à piloter un avion.
Mais à piloter ma propre histoire.
Et que là… je ne serais plus dans le ciel des autres.
Je serais dans le mien.


 

 
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