
REMERCIEMENTS
À mon « tailleur vert pomme ». Nes.
Nos routes se sont souvent croisées, et chaque fois tu as inconsciemment su me rappeler que la légèreté pouvait cohabiter avec le poids du monde. Merci pour tes mots, ton culot, et ton humanité inspirante. Ce livre voit le jour grâce à toi.
À celle qui m’a fait comprendre que la chance n’existe pas — qu’elle se cultive. Liat.
Tu m’as ouvert les yeux sur l’énergie, bien avant que je connaisse le mot “BaZi”.
À ma sœur.
Merci d’être là pour Milo, avec ton cœur entier, même dans nos silences ou heurts maladroits.
Comme il le dit si bien : “the best auntie of the world, ever.”
Nos chemins ont été heurtés, mais nos racines tiennent bon. Merci d’avoir appris à comprendre mon métier — et d’avoir compris, tout court. Merci d’avoir fait le chemin par tes mots.
À Emy, pour ce geste immense qui a changé notre vie.
Tu m’as montré que les amies sont parfois notre vraie famille.
Et à ceux qui t’entourent, pour l’amour simple qu’ils incarnent, merci.
À celles qui ont parlé quand d’autres se taisaient. Bene, Nath. Freddy.
Votre courage a libéré ma parole, ma vie, et ma foi en l’humain.
Vous m’avez prouvé qu’il existe encore des gens qui osent la vérité, même quand elle dérange.
Je vous dois ma liberté. Merci.
À ma famille américaine — Ron & Wida.
Depuis trente-trois ans, vous êtes un ancrage, un refuge, une tendresse sans condition.
I love you so much.
À celle qui porte si bien son surnom d’Opale… Karine.
Je t’ai rencontrée à Goa. Une splendide amazone, d’une liberté rare, avec une douceur et une bienveillance infinies. Tu as eu peu de mots, mais ils étaient justes. La seule à me dire, avec douceur, quand je vrillais, que je ne prenais pas le bon chemin — sans jamais me juger. Avec cette empathie amicale, cette sororité et cette poigne maternelle. Tu as su me dire les choses avec justesse, tout en connaissant mon caractère, et en gardant cette présence discrète et rassurante qui te définit. Je nous revois en festival, mais aussi à New York, mangeant un yaourt français — et ma surprise face à tant d’audace me fait encore sourire. Merci pour ton accompagnement. Tu as eu un véritable impact. Si j’ai mis du temps, regarde : j’ai transformé. Je ne sais pas si le résultat te plaît (j’ai souvent pensé à toi en écrivant…), mais c’est celui qui m’apaise enfin. Merci, belle amazone.
À celles et ceux d’Air France qui m’ont soutenue dans les turbulences de ces dernières années : vous m’avez rappelé que cette boîte peut être aussi, une grande famille.
À ceux qui ont traversé ma vie comme des météores, légers, joyeux, parfois dévastateurs. Merci pour la lumière déposée sur mes nuits. Certains souvenirs se sont logés au creux du cœur.
Merci à ceux qui nous ont offert un toit quand la peur et le risque m’ont envahie.
On dit que c’est dans la galère qu’on reconnaît ses amis…Vous n’imaginez pas à quel point votre geste m’a touchée, combien il a compté et réchauffé mon cœur. Merci.
À ceux qui m’ont trahie, jugée ou rejetée.
Vous m’avez offert le plus beau des cadeaux : celui de ne plus me renier.
Je ne vous en veux plus. Vous m’avez rendue encore plus entière.
À celui qui partagea ma vie trop longtemps, et qui m’a finalement rendue à moi-même.
Merci, malgré tout, pour les leçons. Ta paresse m’a forcée à devenir forte, ton silence m’a appris à parler, ton déni m’a enseigné la vérité. À toi qui m’avais sommée de « ne pas te faire un coup comme ça — de montrer les vidéos et d’écrire mes trucs », j’espère que la lecture t’a éclairé autant qu’elle m’a libérée.
Je t’ai aimé, je t’ai combattu, et je t’ai compris.
De cette guerre, il ne reste qu’une paix lucide : celle d’une femme enfin libre.
À mes clients, qui chaque jour donnent sens à mon parcours. Vous êtes la preuve vivante que la transformation existe.
À mes enfants, Léo et Milo.
Vous êtes ma chair, ma fierté, mes blessures et ma guérison.
Pardon pour les choix malheureux, pardon pour l’amour mal exprimé parfois. Pardon pour ce père.
Je vous aime au-delà des mots.
Léo, ton absence est un membre en moins. Milo, ta présence est ma force.
Soyez vrais, soyez libres, soyez vous. Ne vous reniez jamais l’un l’autre. Soyez une famille.
À mon père, Renato.
Tu m’as donné le goût du courage et la loyauté du cœur.
Ta présence me guide encore. Tu n’es jamais parti.
Et à toi, Pompon.
Ta tendresse et ta dureté m’accompagnent à chaque ligne.
Je t’ai trop souvent aimée à contre-sens ces dernières années. Pardon.
Ce livre, d’une certaine manière, c’est notre dernière conversation. Ou celle que nous n’avons jamais eu.
Merci pour les gestes, les rires, les plats partagés, les escales complices.
Tu m’as appris à redevenir femme.
Merci pour Léo.
Mes mots durs n’étaient que la jalousie maladroite de te savoir respirer son air chaque jour.
Merci. Mille fois. Pour lui.
Et merci d’ouvrir à nouveau ta porte à Milo. Il avait tant besoin de ce souffle-là.
Je t’aime, autrement parce que j’y suis obligée, mais toujours.
🎶 » C’est un petit bonheur, que t’as pas ramassée
Elle était tout en pleurs, sur le bord d’un fossé
Quand elle t’a vu passer, elle s’est mise à crier
Pompon ramasse-moi, chez toi emmène-moi.
Mes frères m’ont oublié, je suis tombée, je suis malade,
Si tu n’me cueilles point, je vais mourir quelle balade,
Je me ferai petite, tendre et soumise, je te le jure
Pompon, je t’en prie, délivre moi de ma torture.
T’as pas pris ton petit bonheur, tu ne l’as pas mis sous tes haillons,
T’as dit il faut qu’elle meure, ne viens pas dans ma maison,
Alors le ptit bonheur n’a pas fait sa guérison , sur le bord de son cœur y avait cette chanson.
Ses jours, ses nuits, ses deuils, ses peines, son mal, tout fut publié,
Sa vie de désœuvrée elle avait l’dégoût d’la recommencer,
Quand il pleuvait dehors ou qu’tes amis t’faisaient des peines
Tu n’prenais plus ton petit bonheur en lui disant, « c’est toi ma reine ».
Ton bonheur n’a pas fleuri, elle n’a pas fait des bourgeons,
C’était pas l’paradis, ça s’voyait sur son front,
Or un matin joli, qu’tu’sifflais ce refrain,
Ton bonheur est partie sans te donner la main.
Elle eut beau te supplier, te cajoler, te faire des scènes,
Te montrer le grand trou qu’tu lui faisais au fond du cœur,
Tu t’en allais toujours la tête haute sans joie, avec haine,
Comme si elle ne pouvait plus voir le soleil dans ta demeure.
Elle a bien pensé mourir de chagrin et d’ennui,
Elle avait cessé de rire, c’était toujours la nuit,
Il lui restait l’oubli, il lui restait l’mépris,
Enfin qu’elle s’est dit, il lui reste la vie.
Elle reprit son bâton, ses deuils, ses peines, et ses guenilles
Et elle bat la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd’hui quand elle voit une fontaine ou un garçon
Elle fait un grand détour ou bien elle se ferme les yeux…
Qu’on la laisse à ses souvenirs, qu’on la laisse à ses amours mortes.
Il est temps de fermer la porte, il se fait temps d’aller dormir.
Elle n’était pas toujours bien mise,
Elle avait les cheveux dans les yeux.
Mais c’est ainsi qu’ils l’avaient prise, elle croyait bien qu’ils l’aimaient un peu.
Il pleut,
Sur le jardin, sur le rivage.
Et si elle a de l’eau dans les yeux,
C’est qu’il lui pleut sur le visage.
Qu’on la laisse à ses amours mortes, qu’on la laisse à ses souvenirs,
Mais avant de fermer la porte qu’on lui laisse le temps d’en rire,
Le temps d’essayer d’en sourire… » 🎶