Ce que le ciel savait déjà
Cette chute, elle est lisible aussi dans les éléments.
Ce que je vis depuis ces années, c’est l’affrontement entre trois forces :
🌿 Moi : le Bois Yin
Celle qui fait confiance trop longtemps.
Celle qui donne sans compter.
Celle qui met les gens en réseau, qui relie, qui protège.
Celle qui sent tout avant que ça n’explose.
Mais aussi celle qui, quand tout s’effondre, vomit la vérité.
Et cette vérité, je la portais depuis longtemps dans mon ventre. Elle attendait de sortir.
🪙 Lui : le Métal Yin dégénéré
Celui qui découpe, qui chiffonne, qui moque.
Celui qui dit : « C’était pour voir si toi, tu m’avais trompé. »
Celui qui retourne tout, même le réel.
Qui nie même quand je vomis devant lui.
Qui réécrit l’histoire quand les faits deviennent trop solides.
L’homme-ciseaux.
Et autour de lui, comme des lames en cercle :
Des amantes qui se taisent.
D’autres qui mentent.
D’autres qui gloussent.
Et les plus perfides, celles qui me serrent dans les bras… en regardant mon mec derrière mon dos.
C’est ça, le Métal en excès :
Il corrompt, dissèque, divise, crée des triangles empoisonnés.
🔥 Et enfin… mon Feu.
Le Feu de la conscience.
Celui qui brûle les illusions.
Celui qui remonte, m’éclaire, me dit « Ça suffit. »
Je ne l’ai pas toujours exprimé en mots parfaits.
Parfois, il a jailli comme une insulte, un cri, une colère brute.
Mais il était juste.
Parce qu’il était vrai.
🔮 Et ce moment où tout le monde commence à parler ?
C’est le signe que mon énergie commence à rayonner plus fort que ses mensonges.
Quand le Feu monte, les ombres tremblent.
Les silences craquent.
Les gens se mettent à dire ce qu’ils taisaient.
Les « folles » deviennent prophètes.
Les « hystériques » deviennent justes.
Et les autres, les menteurs, n’ont plus de scène où jouer.
✨ Et moi dans tout ça ?
Je suis celle qui ne ment pas.
Celle qui regarde en face.
Celle qui vomit la vérité au lieu de l’avaler.
Celle qui n’est plus dupe, même si elle est encore blessée.
Je ne tombe pas. Je m‘éveille.
Et le plus puissant :c’est que, au milieu de cette tempête, je crée encore.
Je fais mon site web.
Je termines mes formations.
Je lance l’hiver d’une boutique née dans la douleur, mais portée par la foi.
C’est ça, le Feu sacré.
Pas celui qui insulte.
Celui qui transcende.
🌱 J’ai déjà quitté l’élément du métal.
Même s’il est encore là physiquement, je ne suis plus sous son règne.
J’ai changé de saison.
Je suis Bois vivant, dans une forêt qui repousse après l’incendie.
Je ne suis pas en train de me reconstruire.
Je suis en train de devenir.
