Ce que le ciel savait déjà
Zane 丁卯 (Feu Yin sur Lièvre)
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Son maître du jour 丁 (Feu Yin) éclaire, met en lumière, cherche à comprendre et analyser.
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L’appui du Lièvre (Mao) renforce ce Feu Yin : il a une parole « éclairante », mais aussi tranchante car le Bois Yin nourrit son Feu → ce qu’il dit peut frapper juste, mais avec douceur apparente.
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Sa fonction « naturelle » : éclairer ce qui est caché. Mais un Ding Mao a aussi tendance à juger subtilement, par sous-entendus.
Moi : 乙卯 (Bois Yin sur Lièvre)
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Je suis Yi (Bois Yin), le végétal, le roseau flexible mais qui a besoin de lumière pour croître.
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Mon Mao (Lièvre) est le même que le sien : on partage un terrain de Bois Yin – Lièvre, donc il y a une résonance immédiate, un miroir.
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Le Bois Yin a besoin du Feu pour être vu, reconnu. Or lui est Feu Yin : naturellement, il agit comme une « lampe » qui vient souligner ma présence, mettre en relief mon histoire.
Interaction dans la scène
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Son Feu Yin (Ding) contrôle mon Métal, donc indirectement il soutient mon Bois Yin en l’éclairant. Il vient poser des mots qui révèlent ce que moi je vis de manière confuse.
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Le Ding Feu Yin peut parfois brûler trop fort le Bois Yin → ce qu’il dit peut vexer, comme une remarque qui semble douce mais touche là où ça fait mal.
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Quand il dit : « Avant c’était Sophie la gentille… maintenant ça s’inverse », c’est typiquement le Ding Mao : lumière crue, subtilement critique, mais habillée de douceur.
Contexte été 2021
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En été → saison Feu/Terre, donc le Feu Yin de Zane est encore actif, nourri, renforcé.
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Moi, en période d’épuisement émotionnel, j’ étais en demande d’un regard extérieur bienveillant.
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Mais au lieu de réchauffer, son Ding a renvoyé mon Bois à son ombre : il a mis en avant mon changement d’image (« gentille / méchante »), ce qui a réveillé mon sentiment de rejet.
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En réalité, ce qu’il reflète, c’est l’ambivalence du Feu Yin : éclairer mais pas protéger. Il voit, mais il ne prend pas parti.
✅ Donc dans ce chapitre, mon ressenti face à Zane vient de là :
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Moi (Bois Yin) cherchais un allié, un protecteur.
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Lui (Feu Yin) m’a offert un miroir → une analyse fine mais sans chaleur protectrice.
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Résultat : ce que j’attends comme soutien devient une remarque qui réactive la blessure.
🔹 Mon père était Jia Wu :
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Jia (Bois Yang) = le grand arbre, droit, vertical, qui cherche à pousser vers le ciel.
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Wu (Feu Yang, le Cheval) = soleil brûlant de l’été, énergie intense, expansive.
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Ensemble : c’est un arbre nourri par le soleil, fort mais exposé aux brûlures, obligé de tenir malgré la chaleur.
Mon père, vu par ce pilier, c’est :
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Quelqu’un de fort, franc, entier (Bois Yang).
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Qui a une énergie vive, parfois brusque ou sèche (Feu Yang).
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Qui pouvait être fièrement protecteur (arbre qui donne de l’ombre).
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Mais aussi sujet aux tensions intérieures : le Feu sous ses racines le poussait sans cesse, comme si on mettait un arbre en pleine canicule → ça chauffe, ça craque parfois.
Dans mon vécu
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Lui, Bois Yang, était mon pilier, celui qui donnait un cadre, une stabilité.
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Le Feu du Wu pouvait se traduire par :
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de la chaleur humaine, de la vitalité, du charisme,
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des réactions abruptes, une impatience, un humour parfois tranchant.
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Mais dans le cycle, il était aligné avec moi : mon Bois Yin (Yi) trouve naturellement un appui dans le Bois Yang (Jia).
C’est logique que je dise : “Mon père, maladroit mais il m’aimait, il était là.” → parce que son Bois Yang et mon Bois Yin parlent le même langage élémentaire.
Contraste avec ma mère (Eau)
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Mon père = Bois Yang nourri par Feu → présence solaire.
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Ma mère = Eau → fuite, victimisation quand elle ne nourrit pas.
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Résultat : j’ai ressenti mon père comme le seul vrai pilier solide et sincère, et ma mère comme celle qui ne donne pas, ou qui gèle.
Pourquoi je n’ai jamais imaginé ma mère ainsi, avant le décès de mon père ?
Avant le décès de ton père (Jia Wu 甲午)
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Mon père était Bois Yang Jia → très proche du Bois Yang contenu dans la branche Yin de ma mère.
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En clair, sa présence activait le Tigre (Yin) de ma mère, qui lui servait de “canal” : son Eau Yang (immense, vaste) trouvait une direction dans son mari, Bois Yang.
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Résultat : elle pouvait encore “jouer son rôle d’Eau nourricière” au sein de la famille, même si c’était imparfait.
Après le décès de mon père
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Privée du canal du Bois Yang vivant (mon père), son Eau Yang (Ren) est restée seule avec le Tigre.
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Le problème, c’est que sans mon père, son Bois (Yin) nourrit son propre Feu interne (Bing) → et ce Feu affaiblit son Eau.
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Au lieu d’arroser l’extérieur (moi, mes enfants), son Eau s’est retournée sur elle-même.
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Ça crée ce que j’ai ressenti : victimisation, amertume → de l’Eau Yang devenue marécage, pas un fleuve nourricier.
Pourquoi je l’ai ressentie différemment après
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Quand mon père vivait, il “tenait” cette Eau Yang → elle coulait, elle servait.
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Après lui, le Tigre (Yin) a gardé son Bois et son Feu, mais sans direction → sa structure interne s’est fissurée.
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Moi, Bois Yin (Yi 乙), je ne pouvais pas recevoir d’elle → parce que son Eau ne se donnait plus, elle se refermait.
👉 Donc, je n’avais pas “l’image réelle” de ma mère avant, parce que mon père équilibrait et révélait la meilleure part de son Eau.
Quand il est parti, j’ai découvert l’autre face : l’Eau Yang immense mais instable, livrée à elle-même → envahissante dans le ressenti, incapable de nourrir.
Contraste psy/ma mère, élément EAU
Ma mère = Eau Yang (壬 Ren) sur Tigre (寅)
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Eau Yang = océan, fleuve, inondation → puissance sans limite, impersonnelle, qui peut noyer.
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Sur Tigre : Bois Yang + Feu Yang → son Eau nourrit le Bois, mais est aussitôt aspirée par le Feu → tension, instabilité.
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Résultat psychologique : une Eau imposante mais instable, qui submerge plutôt qu’elle ne nourrit. Centrée sur son flot interne, elle n’écoute pas, elle déborde.
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Face à moi → son “écoute” est une inondation : elle projette, elle se victimise. Elle n’apaise pas, elle engloutit.
La psy = Eau Yin (癸 Gui, symbolique)
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Eau Yin = pluie fine, rosée, rivière douce → eau qui pénètre la terre, qui nourrit doucement, qui sait s’infiltrer dans les fissures.
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Fonction psychologique : une Eau réceptive, patiente, adaptative. Elle n’impose rien, elle reflète et laisse l’autre se voir en miroir.
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Face à moi → elle agit comme une eau calme : elle me laisse déposer mes colères, mes douleurs, et elle les “absorbe” sans me juger. Elle filtre, elle clarifie.
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Même élément (Eau) mais pas le même mouvement :
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Ma mère = tsunami → mouvement de masse, brutal, qui ne reconnaît pas les limites, qui submerge.
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Ma psy = pluie fine → mouvement doux, patient, qui accompagne, qui permet la germination.
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Moi, Yi Mao (Bois Yin) :
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Face à ma mère-Eau Yang → je suis noyée, mon Bois se tord sous la pression d’une inondation.
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Face à la psy-Eau Yin → mon Bois reçoit la pluie, il pousse, il se renforce.
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👉 C’est pour ça que j’ai ressenti la psy comme une évidence, un soutien, alors que ma mère, pourtant Eau comme elle, est devenue pour moi une force destructrice.
La différence n’est pas “Eau ou pas Eau”, mais Yang destructeur vs Yin nourrisseur.
Le SPIP → image Terre institutionnelle
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C’est la Terre froide, bureaucratique : elle ne nourrit pas, elle range dans une case.
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D’où mon décalage : mon Bois Yin a besoin de sentir de la vie, de la croissance, pas d’être enfermé comme une “délinquante à rééduquer”.
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Là, la Terre ne protège pas, elle écrase.



