Il y a des moments où deux grandes disciplines de la métaphysique chinoise — le BaZi et le I Ching — se répondent avec une précision presque troublante.
Comme si deux miroirs, placés face à face, renvoyaient la même vérité sous deux angles différents.
Et ces moments-là arrivent souvent…
Prenons le cas dans la famille.
Parce qu’en famille, rien n’est neutre.
Les loyautés, les blessures, les dynamiques invisibles, les rôles imposés, les attentes silencieuses… tout circule comme un courant sous la surface.
Le BaZi montre la structure : les rôles, les forces, les tensions
Le BaZi révèle :
le rôle que chacun vient jouer
les zones de sensibilité émotionnelle
les rapports de pouvoir, d’autorité ou de dépendance
les éléments en conflit ou en harmonie
les cycles de soutien et de destruction
les dynamiques d’emprise, de loyauté, de sauveteur ou de persécuteur
Dans une famille, le BaZi met en lumière les récurrences, les schémas, les non-dits transgénérationnels.
Rien que dans les 4 piliers, on voit qui :
prend la charge émotionnelle
absorbe l’injustice
porte la violence
cherche la paix
dissimule
protège
s’efface
explose
manipule ou contrôle
C’est déjà un révélateur immense.
Mais ce n’est qu’un des deux miroirs.
Le I Ching, lui, révèle la dynamique du moment
Là où le BaZi révèle la structure, le I Ching donne :
le climat énergétique actuel
les révélations
les vérités mises en lumière
les mensonges qui s’effritent
les comportements en coulisses
la direction réelle que prend la situation
ce qu’on ne veut pas voir… mais qui est déjà en train de se passer
Le BaZi explique pourquoi chacun agit comme il agit.
Le I Ching montre comment l’énergie bouge maintenant — et ce que cela va provoquer.
Quand les deux disent la même chose, il n’y a plus de doute.
Le choc intérieur : « Je le savais… je ne voulais juste pas le voir. »
C’est souvent comme ça que ça arrive.
Tu analyses le BaZi de ta famille : tu vois les déséquilibres, les tensions, les rapports de force, les schémas d’emprise ou de silence.
Et puis tu interroges le I Ching :
sur un comportement
sur une parole
sur un mensonge
sur une manipulation
sur une relation dégradée
sur une injustice
Et l’oracle sort exactement l’hexagramme qui confirme ce que le BaZi clignotait depuis le début.
Le choc n’est pas dans la réponse.
Le choc, c’est la confirmation.
Le BaZi te dit : “Voici la racine.” Le I Ching te dit : “Voici la conséquence.”
Dans la famille, ces deux outils sont d’une précision redoutable :
Un élément qui domine trop → le I Ching montre la rupture.
Une personnalité qui écrase → le I Ching montre la dissimulation ou le conflit.
Un parent qui ment ou manipule → le I Ching montre l’obscurcissement, le piège, le clash.
Un enfant qui absorbe trop → le I Ching montre le sacrifice, l’épuisement, la fuite intérieure.
Une injustice transmise → le I Ching montre l’inversion ou la vérité qui éclate.
C’est simple : quand les deux disent la même chose, l’histoire énergétique est complète.
Et là… la vérité devient impossible à nier
Le BaZi dit : “Voilà la dynamique profonde.”
Le I Ching dit : “Voilà ce que cette dynamique crée aujourd’hui.”
Deux disciplines, deux méthodes, deux angles.
Un seul message : ce que tu ressens est vrai.
Et soudain, ce que tu prenais pour :
de la paranoïa
de la culpabilité
de la tristesse
du doute
de l’exagération émotionnelle
se révèle être…
une perception juste.
Parce que la famille, c’est le lieu où l’on a le plus appris à douter de soi.
Et où le BaZi et le I Ching redonnent enfin la clarté, la cohérence et la légitimité.
Quand les deux arts s’alignent, tu tiens une vérité énergétique
Pas une supposition.
Pas une projection.
Pas une peur.
Une vérité.
Une vérité qui guérit, même si elle secoue.
Une vérité qui libère, même si elle dérange.
Une vérité qui remet ton centre à sa place.
Parce que là où le BaZi explique la racine, le I Ching révèle le mouvement, et quand les deux convergent, tu n’es plus dans l’illusion.
Tu es dans la lucidité.
La lucidité… et la possibilité de réécrire ton héritage.



