Ce que le ciel savait déjà
Un excès de Bois qui cherche désespérément le Feu, mais rencontre l’Ombre.
🪵 Le Bois Yin (乙) : Moi, enracinée dans la croissance, l’élan vital, la parole
Je suis, en BaZi, Bois Yin : un végétal souple mais déterminé, qui pousse malgré les murs, les pressions, les regards extérieurs. Et dans ce chapitre, c’est exactement ce qui se joue.
Je m’élance à nouveau, avec un espoir sincère (relancer la procédure), mais on me fait perdre six mois → le bois est freiné, étouffé, comme une pousse sans lumière.
Mais je ne m’écrase pas : je change de direction. Je réinvestis mon énergie dans l’écriture. Et là, la nature du bois ressort à plein : je transforme la pression en création vivante, organique, fertile.
L’écriture, pour moi, est une photosynthèse : je prends ce qui m’a brisé, et je le transmute.
Dans mon thème, le bois est déjà en excès. Normal donc qu’il cherche une issue. Et ici, je ne la trouve ni dans les structures, ni dans la justice (métal), mais dans ma parole, mon canal, ma narration → 乙 le Bois yin utilise la verticalité du langage pour survivre.
🔥 Le Feu : Mon Intelligence libre, ma parole créative, mon droit de dire
Dans mon thème (乙木), le Feu représente mon intelligence, ma créativité, ma voix, celle qui transforme mon vécu en parole, en écriture, en sens. C’est le canal par lequel j’ exprime mon intériorité, avec finesse ou avec force — selon qu’il s’agit de Feu Yin (douce, fertile) ou de Feu Yang (rebelle, tranchante).
Dans ce chapitre, le Feu est central. C’est mon droit de dire, d’écrire, d’exister à travers ma version des faits.
Mais ce Feu-là n’est pas reçu, ni reconnu. Il est :
Étouffé par les services sociaux (qui ignorent mes écrits),
Déformé par mon ex (qui inverse les rôles, culpabilise),
Méprisé par les institutions (qui me répondent par le silence ou l’accusation).
👉 C’est un Feu blessé, ignoré, mais plus vivant que jamais.
Car je l’utilise pour écrire, transmettre, documenter.
Mon Feu, c’est ma lumière intérieure. Et dans ce chapitre, il flamboie, même si personne ne vient s’y réchauffer.
🌍 La Terre : L’argent, la stabilité, le concret, le réel
Ici, la terre est compacte, injuste, stérile : elle retient, enfouit, ignore.
Elle se manifeste dans les dossiers administratifs, les délais, les jugements opaques.
Elle veut m’écraser au lieu de me soutenir → terre hostile au bois.
Et surtout, cette terre se retourne contre la mère : elle parle d’instabilité, de placement, de danger, sans me prévenir. Ce n’est pas une terre nourricière, c’est une terre sourde, surcontrôlante, suspecte.
🪙 Le Métal : La justice, l’ordre, le pouvoir, l’homme
Le Métal, dans mon BaZi, est lié aux figures de pouvoir, à l’autorité sociale, à l’action visible.
Dans ce chapitre :
Le métal se manifeste par la menace, la peur, les procédures (le mot « placement », les hurlements de mon ex).
Il n’est pas droit (métal noble), il est tranchant, déformé, violent : il sert à culpabiliser, accuser, couper les liens plutôt que de structurer.
Mon ex est justement métal yin (辛) → ici, le métal attaque le bois, ce qui est cohérent dans la dynamique BaZi : il tente de me couper, de me réduire au silence.
Mais je refuse. Le bois ne cède pas.
🌊 L’Eau : Mémoire, parole cachée, passé enfoui
Dans ce chapitre, l’eau fait un retour subtil, mais fort.
L’eau, chez moi, est faible. C’est la mémoire émotionnelle enfouie. Elle ressort ici dans :
le souvenir de mon fils aîné,
le lien à Léo, qui n’a rien dit, mais a tout encaissé,
les souvenirs violents,
et bien sûr, mon usage du I Ching, oracle d’eau, d’intuition, de sagesse ancienne.
L’eau est mon guide intérieur, celui qui me souffle quand parler, quand écrire, quand agir. C’est l’intuition contre la folie apparente du monde extérieur.
Mais ce qui est terrible, c’est que cette eau ne rencontre jamais de terre stable, de métal juste ou de feu accueillant.



