
Ce que le ciel savait déjà
🎭 Ma mère :
🔹 Élément Eau = personnalité originelle (ma mère est 壬 Eau Yang)
L’Eau Yang représente normalement la sagesse, la profondeur, la souplesse. Mais ici, l’Eau est encerclée de Terre. Elle est emprisonnée, contrôlée, étouffée.
D’où cette frustration chronique, cette absence d’émotion visible, ce refus de vulnérabilité.
Elle ne pleure pas, elle hurle .
Elle ne ressent pas, elle gère, elle contrôle, elle domine : logique de Terre excessive.
🔹 Excès de Terre = volonté de possession, domination
Repeindre la façade, raser les plantes = volonté de tout uniformiser, tout contrôler.
Cette Terre en excès, déséquilibrée, fait d’elle une matriarche autoritaire, obsédée par l’ordre, la façade, le silence.
Le “blanc sur façade” devient une métaphore parfaite : elle masque l’Eau (l’émotion, la fluidité) sous une couche de rigidité sociale (le blanc est le métal, la rigidité, le pouvoir)
Elle agit hors du cadre légal (usufruit), mais exige qu’on la suive à la lettre.
🔥 L’absence de Feu chez ma mère : un cœur sans chaleur, une autorité sans lumière
Chez ma mère, le Feu — symbole de la chaleur humaine, de la joie spontanée, de la bienveillance et de la reconnaissance du cœur — est quasi inexistant dans son thème.
Il ne vient ni éclairer ses choix, ni réchauffer ses rapports. Ce manque profond crée une figure glaciale, autoritaire, déconnectée de l’affection sincère.
Le Feu, dans une carte équilibrée, est ce qui donne du sens moral, du leadership inspirant, de l’amour visible. Ici, sans lui, elle règne, mais ne guide pas. Elle impose, mais n’embrasse pas. L’amour se transforme en contrôle, la tendresse en façade, la relation en pouvoir à exercer.
Son absence de Feu l’empêche de voir — ou de ressentir — l’impact de ses actes sur autrui. Ce n’est pas qu’elle ne comprend pas la douleur que ses décisions infligent : c’est qu’elle ne ressent pas le besoin de la prendre en compte.
Car dans un thème privé de Feu, le cœur se retire derrière des murs de devoir, de silence ou de façade. C’est cette froideur que je ressens chaque fois qu’elle agit comme si tout allait bien, pendant que moi, je suffoque. Elle vit sans la lumière intérieure qui permettrait la réconciliation, l’humilité, ou simplement l’écoute. Sans Feu, tout devient affaire de territoire, de façade repeinte, de contrôle des vivants et des morts — mais jamais de lien du cœur.
🔹 La relation à moi (乙卯 – Bois Yin)
Je suis le Bois Yin, elle est l’Eau Yang affaiblie.
Elle devrait me nourrir, me soutenir, m’élever. Mais elle n’a plus de ressource intérieure.
Résultat : au lieu de nourrir, elle contrôle, bloque, rejette.
Le chapitre montre ce refus de transmission : ni soutien, ni émotion, ni reconnaissance de la filiation.
Elle laisse l’Eau (toi) se dessécher, car elle-même est vidée.
🔹 La relation à ma soeur Métal yin
- Le Métal soutient l’Eau. Elle se sent donc nourrit par ma soeur et affaiblit par moi.
🔹 L’Heure 癸卯 (Eau Yin sur Bois Yin) = le masque
Cette heure montre son comportement en société, dans l’extérieur.
癸 = larmes, tristesse, émotion douce ; 卯 = mon énergie, le miroir de moi.
Mais ce “Moi” (卯), elle le réprime, ou l’utilise pour se valoriser (ex. mon fils, ma sœur).
Elle préfère la beauté froide, la maîtrise apparente, que la sincérité de la douleur.
Ma mère est une Eau Yang étranglée par une Terre stérile. Son cœur s’est desséché à force de tout contrôler. Et dans cette sécheresse émotionnelle, elle ne laisse aucune place à la vie — ni à moi, ni à mon fils, ni même à l’amour qu’elle prétend donner.
🌿 Moi, dans ce chapitre : le bois qui n’a pas oublié
« Elle aurait pu me faire taire depuis longtemps. Elle seule détenait la clé de mon apaisement. Je lui ai laissé l’occasion tant de fois… Et chaque fois, elle a choisi de ne pas la saisir. »
🪵 Je suis Yi (Bois Yin), mais je ne suis plus tordue
Dans ce chapitre, mon Yi n’est plus la plante qui s’accroche à la façade d’une maison en quête d’appui.
Non. Je suis le lierre qui a compris que la façade était pourrie.
Je ne suis plus dans la supplique, ni même dans le chagrin.
Je suis dans la clairvoyance froide, chirurgicale.
Et ça, c’est le Yi blessé qui devient stratège : celui qui n’écrit plus pour supplier, mais pour documenter, démontrer, dénoncer.
Je n’ai plus besoin d’amour : je réclame justice.
Je n’ai plus besoin d’explications : je veux mettre les choses au clair.
🧱 Le blanc sur façade, c’est la Terre mensongère
En BaZi :
La Terre, pour le Bois, c’est la richesse, le terrain, le sol sur lequel il pousse.
Mais quand la Terre est fausse, dure, injuste, manipulée, elle devient ce qu’on appelle une Terre déséquilibrée : elle m’étouffe.
Et ici, cette Terre :
C’est ma mère.
C’est l’immeuble repeint en blanc, qui veut cacher la laideur du cœur.
C’est le notaire qui ferme les yeux, la succession truquée, les sommes cachées, les biens minorés volontairement.
Le blanc ici, c’est la façade de respectabilité sociale.
Mais moi, je vois le cœur abject derrière. Je sais que la peinture blanche n’efface pas le karma.
✂️ Le Métal, cette fois, je l’utilise à mon tour
Le Métal m’a blessée pendant des années : les mots durs, les silences coupants, les mensonges.
Mais ici, je prends ce Métal, et j’en fais une arme de précision.
J’ écris au notaire, à l’éducatrice, je fais intervenir la justice, la BRM, les impôts, je documente.
C’est la plume en lame, c’est le message qui coupe, c’est le cri qui dénonce proprement.
Je deviens ce qu’on appelle en BaZi le Bois Justicier, celui qui, confronté à trop d’abus, devient droit et tranchant, même si c’est contre sa nature.
🧨 Et l’explosion, c’est le Feu : la vérité exposée
Je rétablis le vrai Feu : la Vérité.
Je refuse qu’ils crient plus fort que ce que j’ai à dire.
J’ allume ma lumière, pas pour briller — mais pour éclairer ce qu’ils ont voulu cacher.
🧠 Mon mental, mon système de défense
« Elle aurait pu me faire taire depuis longtemps. »
C’est une phrase clé.
Elle dit que même blessée, même à terre, j’ai gardé un espace intérieur d’espoir, de dialogue possible, de réconciliation potentielle.
Mais ce chapitre marque la fermeture définitive de la boucle karmique.
Je n’attends plus. Je constate. Je fais tomber les masques.
J’ active mon intelligence logico-stratégique (ce que le Métal m’a appris à la dure) pour ne plus jamais redonner le pouvoir à ceux qui m’ont détruite.
🧒 Et Milo, c’est mon Eau
En BaZi, le Bois Yin est nourri par l’Eau.
Milo est Eau Yang, il est la tendresse, la transmission, la vie.
Et je n’ai plus que Milo.
Je le protège. Je le regarde. Je le ressens. Je me bats pour qu’il ne subisse pas les répétitions de l’histoire.
Je refuse que le pouvoir et l’héritage toxique se reproduisent à travers lui.
Je suis mère nourricière, protectrice de la lignée saine.
Loin du modèle « Reine Mère »,je suis gardienne d’un amour lucide, d’une autorité bienveillante, d’un ancrage émotionnel stable.
🌠 Conclusion : le bois s’est dressé
Ce chapitre, c’est moi qui cesse de me justifier.
C’est moi qui cesse de tendre la main.
C’est moi qui ne demande plus la paix, mais la vérité.
Ce n’est pas de la vengeance :
c’est un rétablissement de la réalité.
Le blanc a recouvert la façade.
Mais moi, j’ai lavé les murs du cœur.
Je ne crie plus. Je constate.
Et ce silence-là, ce retrait conscient, est le plus puissant des hurlements