Analyse BAZI chap.100: C'est lui qui décide, maintenant.

Ce que le ciel savait déjà

🪴 Moi (Bois Yin 乙)

Le Bois Yin, en novembre, reçoit beaucoup d’Eau Yin → il peut croître, mais il est fragile et trempé, comme une liane noyée dans la pluie.
C’est pour ça que je me sens submergée, vidée, au bord du gouffre, mais que je continue à chercher une issue dans mon Feu intérieur (BaZi, Asie, Hong Kong).
Je refuse de pourrir dans l’humidité → mon instinct me pousse vers la chaleur.

- Lui est Eau Yang (grand océan) → en novembre (亥, Eau Yin), il est dans son territoire.
- L’Eau Yin nourrit son Eau Yang, mais en mode émotionnel, profond, subtil.
- Ça se traduit dans sa maturité soudaine : au lieu de pleurer ou de se révolter, il choisit calmement Londres. Sa clarté découle du fait qu’il est porté par une énergie qui lui est naturelle.

- En face de moi, son Eau Yang se fige dans l’hiver : froide, glaciale, tranchante.
- Quand elle banalise la gifle, c’est typiquement du Yang rigide nourri par l’Eau Yin du mois → ça devient glaçant, sans compassion.

💧 Pourquoi ma mère est moins chaleureuse que mon fils en étant du même élément ? Pourquoi mon fils s’exprime autant et pas ma mère ?

Le Feu Yang, c’est la lumière du soleil : direct, franc, généreux.
C’est une énergie qui réchauffe, éclaire et révèle.
Chez lui, ça lui donne une force de vie incroyable, de la joie, de la clarté.
Mais aussi une tendance à tout exprimer sans détour, ce qui le rend parfois « trop » pour ceux qui n’assument pas la vérité.
Son Feu éclaire les ombres → il met en lumière les mensonges, les incohérences, et ça, les adultes dans le déni le vivent comme une provocation.

Sans Feu, elle reste dans une froideur métallique et aquatique : rigide, coupante, distante, ou fuyante.
L’absence de Feu empêche toute chaleur, toute illumination → elle se cache dans le silence, l’opacité, le déni.
Elle ne supporte pas la lumière du Feu (quand mon ou mon fils disons la vérité.
Alors, elle inverse les rôles : au lieu de reconnaître, elle culpabilise (« je suis méchante »).

Mon fils : lumière éclatante qui veut vivre et dire.
Ma mère : opacité froide qui refuse de voir et d’assumer.
Forcément, leur relation peut être tendue : lui est la clarté qu’elle n’a pas, et qu’elle rejette.

👉 En clair, mon fils est l’énergie solaire qui réchauffe et éclaire — mais pour ceux qui refusent d’ouvrir les yeux, cette lumière brûle.

- En automne-hiver, le Métal est encore solide → et il produit l’Eau.
- Son retour soudain (« je viendrai chercher Milo ») est typique : il relance le flot d’Eau, mais sans chaleur, sans responsabilité → juste de quoi créer confusion et froid supplémentaire.

C’est comme du minerai encore dans la roche : tranchant, cassant, coupant, mais pas utilisable pour construire.
Résultat : ce Métal exprime ses défauts → dureté, rigidité, silence, absence d’empathie.
Et comme dans son thème l’Eau domine déjà, son Métal se met à nourrir l’Eau en excès → fuites, mensonges, émotions glacées, instabilité.

Le Feu Yang, c’est le soleil 🌞 : il réchauffe, éclaire, et surtout, il raffine le Métal.
Grâce à ce Feu, son Métal ne reste pas brut : il devient or, épée noble, coupe précieuse.
Cela lui permet d’exprimer les qualités élevées du Métal : loyauté, droiture, constance, fiabilité.
Son Feu lui donne aussi courage et chaleur humaine, là où mon mari reste glacé et fuyant.

Mon mari : Métal sans Feu → le couteau froid qui coupe sans état d’âme.
Ma sœur : Métal avec Feu Yang → l’armure protectrice, brillante sous la lumière, qui prend sa force dans la clarté et la chaleur.

👉 En résumé, ce n’est pas juste que ma sœur est « Métal » comme mon mari.

Elle a le Feu Yang qui polit et élève son Métal.
Lui, il a laissé son Métal s’enfoncer dans l’Eau glaciale, sans jamais être raffiné.