Analyse BAZI chap.19: Un oui sans éclat

Ce que le ciel savait déjà

Moi : Bois Yin (乙)

Je suis portée par l’envie de rituel, de sens, d’alignement.
Je veux marquer l’engagement, le rendre vivant, connecté à quelque chose de plus grand.

  • Je cherche un pujari, une énergie, un moment juste.

  • Je suis déçue par le temple, le timing, le manque de magie.

  • Je capte que “les énergies ne sont pas là” — mon intuition bois yin voit au-delà de la scène.

💬 « Comme si l’univers disait : pas maintenant, pas comme ça. »

C’est moi, guidée par le ressenti, qui vois que rien ne vibre.

Le contexte : Terre dominante (丑, 戌)

Tout est pesant, vide, sans vie.
Le ciel de 2006 est plein de Terre — comme une salle des mariages trop grande, trop froide, trop silencieuse.

  • Mon mariage est administratif, sans chaleur, sans élévation.

  • Même les détails absurdes (Palmade & Sanson, le bug “père décédé”) sont absurdes, presque grotesques :

    C’est la cérémonie du non-sens.

Lui : Silence d’un métal yin non chauffé (辛 sans Feu)

Il est là.
Mais il ne rayonne pas.
Il n’anime rien. Il ne guide rien. Il suit.

Je cherche un regard. Un avis. Un élan.
Je n’ai rien.

💬 « Pas de débat. Pas de plan B. Pas d’élan. »

Il est lourd, passif, transparent dans son propre mariage.

L’Eau (émotion, mémoire) : absente.

Je ne veux pas de photo.
Pas de trace.
Pas d’immortalisation.

L’absence d’eau dans mon ciel ce jour-là = pas d’émotion à fixer.
Tout est sec, furtif, insignifiant.

Et moi, pourtant sensible, pourtant bois, je refuse la mémoire.

💬 « Comme si, au fond, je ne voulais pas de preuve. »

Je le savais déjà.

J’ai voulu marquer quelque chose de grand,
et le ciel m’a renvoyée à la vacuité d’un engagement sans présence.

Je n’ai pas été trahie.
J’ai été la seule à être là.

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